Programmation et exosquelettes.

L’exosquelette eLegs.

Après tout ce que l’on a vu, il est légitime de se demander comment sont régis les mouvements d’un exosquelette, car il est clair qu’il ne bouge pas tout seul. On sait qu’il y a le plus souvent des capteurs, mais après, comment est traitée l’information?

L’information est en fait traitée par des algorithmes, des programmes informatiques, qui recevront une information (venant par exemple des capteurs) et enverront une réponse adéquate en conséquence. Le problème sera que le programme ne réagira qu’à des stimuli connus, il faudra donc que l’utilisateur produise le bon mouvement au bon moment. Par exemple, si par inadvertance l’utilisateur fait un mouvement, l’information sera traitée et l’exosquelette fera le mouvement adapté. Ce genre de programmes font que l’exosquelette ne s’adapte pas à l’utilisateur, il réagira toujours de la même façon face aux stimuli, ce qui peut être gênant pour des personnes n’ayant plus l’usage des jambes.

Certains ont partiellement pallier ce problème avec l’ajout d’intelligences artificielles dans le programme, ce dernier pourra alors “apprendre” et s’adapter à l’utilisateur. L’exosquelette reconnaîtra les mouvements types que l’utilisateur tout en sachant quelle réponse attend ce dernier. Cela permet donc de se déplacer plus fluidement, avec plus de facilités aussi car l’exosquelette ne se contentera plus d’agir face à des stimuli types, mais faces à ceux que l’utilisateur fait habituellement pour tel ou tel mouvement, il prévoira même les intentions! L’exemple d’exosquelette intégrant une intelligence artificielle est le eLegs de Berkeley Bionics, qui a justement la particularité de faire marcher des paraplégiques à une vitesse moyenne de 3km/h. Pour atteindre un tel résultat l’ajout d’une intelligence artificielle était nécessaire.

 

 

 

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