La recherche au niveau international et local.

La recherche dans le milieu des exosquelettes est devenue ces dernières années grâce aux avancées de la technologie, de plus en plus populaire, et attire de plus en plus de chercheurs. Nous allons ici voir comment se présente la recherche au niveau de la région de Toulouse, au niveau national puis au niveau international.

  • La recherche dans la région de Toulouse.

Contrairement à la recherche sur la robotique, la recherche en termes d’exosquelettes au niveau de Toulouse est inexistante.

 

  • Au niveau national.

Ici la recherche est plus importante et fait partie d’une des meilleures au monde avec notamment avec en tête la firme RB3D (qui regroupe seulement 10 personnes) et son exosquelette Hercule qui a l’avantage de n’avoir aucun capteurs, permettant de l’équiper facilement.

 

  • Au niveau international.

L’exosquelette italien, dont nous n’avons pas parlé sur le blog.

La recherche au niveau international est encore plus importante, bien que regroupant peu de pays. On trouve, parmi les plus actifs le Japon, les USA, la France, Israël et l’Italie. Chacun de ces pays présente un ou plusieurs exosquelettes (on pense surtout aux USA et au Japon…), tous ayant une particularité. L’exosquelette israélien permet aux paraplégiques de marcher, les exosquelettes américains sont plus orientés vers le secteur militaire et de la construction et le français innove car il ne nécessite pas de capteurs.

 

 

Programmation et exosquelettes.

L’exosquelette eLegs.

Après tout ce que l’on a vu, il est légitime de se demander comment sont régis les mouvements d’un exosquelette, car il est clair qu’il ne bouge pas tout seul. On sait qu’il y a le plus souvent des capteurs, mais après, comment est traitée l’information?

L’information est en fait traitée par des algorithmes, des programmes informatiques, qui recevront une information (venant par exemple des capteurs) et enverront une réponse adéquate en conséquence. Le problème sera que le programme ne réagira qu’à des stimuli connus, il faudra donc que l’utilisateur produise le bon mouvement au bon moment. Par exemple, si par inadvertance l’utilisateur fait un mouvement, l’information sera traitée et l’exosquelette fera le mouvement adapté. Ce genre de programmes font que l’exosquelette ne s’adapte pas à l’utilisateur, il réagira toujours de la même façon face aux stimuli, ce qui peut être gênant pour des personnes n’ayant plus l’usage des jambes.

Certains ont partiellement pallier ce problème avec l’ajout d’intelligences artificielles dans le programme, ce dernier pourra alors “apprendre” et s’adapter à l’utilisateur. L’exosquelette reconnaîtra les mouvements types que l’utilisateur tout en sachant quelle réponse attend ce dernier. Cela permet donc de se déplacer plus fluidement, avec plus de facilités aussi car l’exosquelette ne se contentera plus d’agir face à des stimuli types, mais faces à ceux que l’utilisateur fait habituellement pour tel ou tel mouvement, il prévoira même les intentions! L’exemple d’exosquelette intégrant une intelligence artificielle est le eLegs de Berkeley Bionics, qui a justement la particularité de faire marcher des paraplégiques à une vitesse moyenne de 3km/h. Pour atteindre un tel résultat l’ajout d’une intelligence artificielle était nécessaire.

 

 

 

Travailler au milieu des exosquelettes

C’est un domaine qui est assez récent, et commence à croitre. Ce sont les ingénieurs en informatique qui sont à l’origine des algorithmes relatif au bon fonctionnement des exosquelettes.  Les ingénieurs en robotique s’occupe de l’assemblage de l’exosquelette, c’est à dire tout mettre en place pour une utilisation optimale de l’exosquelette. Les chercheurs permettent des nouvelles avancées techniques et d’optimiser les exosquelettes. Ils trouvent des nouveaux moyens de contrôler les exosquelettes et réfléchissent à de nouvelles fonctions etc. La plupart des personnes impliquées dans la création des exosquelettes ont des notions voir des maîtrise dans plusieurs domaine, robotique et algorithmique par exemple pour faciliter les tâches.

La formation pour devenir ingénieur est comme celui pour devenir ingénieur en informatique, il faut un bac+5 et il est fortement recommandé de passer par une école, tel que l’École Nationale Supérieure des Techniques Avancées (ENSTA) pour la robotique.  Pour être chercheur il faut avoir un doctorat en informatique généralement, et avoir participé a une formation d’école d’ingénieur.

Les débouchés quand il s’agit d’exosquelettes ne sont pas très nombreux, il commence a en avoir de plus en plus mais c’est encore au stade initial donc il n’existe pas beaucoup d’entreprises et donc par conséquent pas beaucoup de débouchés. Mais ce domaine est relativement nouveau donc il va falloir un peu de temps avant que cela porte ses fruits et en ce moment il y aura beaucoup de débouchés mais pour le moment il faut être très performant avant de travailler au milieu des exosquelettes.